La journée de la femme
Je me permets d'intervenir sur le blog de Rose, étant sa maman...
Rien à voir avec ce que je poste habituellement, mais suite à une ballade sur la blogosphère, j'ai pu constater une sorte de rage des f(ill)emmes face à ce jour.
Genre : " on a droit à notre " tite journée"...pour excuser quoi les autres 364 jours de l'année?"
Il y a d'ailleurs un bon débat du le blog d'Hélène si vous voulez y jeter un coup d'oeil.
Je suis assez d'accord avec Hélène qui décrie (ce n'est pas une faute hein ! décrie du verbe "décrier" et non pas du verbe "décrire") le sort des femmes sur notre planète (mais que dire du sort de la planète elle-même ? Okok, je m'égare...) et qui termine son billet par une comparaison interpellante : "
Aussi à
ceux qui viennent sans réfléchir claironner « bonne fête les femmes !»,
je réponds : ce n’est pas une fête, c’est un jour symbolique destiné à
nous empêcher d’oublier l’oppression d’une moitié de l’humanité
par l’autre, et la violence qui lui est faite sous de multiples formes.
Vous
souhaitez une bonne fête à vos amis qui ont le sida, le 1er
décembre ?
Et ben voilà, c’est pareil. C’est pas fête des mères, bordel."
Je réponds que ceux qui claironnent le font par gentillesse ? Maladresse ? (Comme quoi il faut arrêter de dire qu'il n'y a que les femmes qui sont "gentilles" avec leurs maris. Mon Homme m'a laissé un gentil petit mot ce matin, et j'avoue que ça ne m'a pas particulièrement donné envie de divorcer, ni de lui casser la figure à son retour !)
Un peu d'indulgence que diable ! ce ne sont QUE des hommes. C'est déjà mignon qu'il nous montrent qu'ils ont bien écouté les infos et retenu qu'aujourd'hui était (médiatiquement) une journée spéciale !
"aide-toi et le ciel t'aidera" en gros n'attendons pas que tout nous tombe tout cuit dans le bec.
Effectivement, nous devrions avoir les mêmes droits que les hommes, mais force est de constater que ce n'est pas le cas... Donc à nous de nous battre au lieu de nous plaindre (pour celles qui se plaignent).
Se plaindre et râler dans son coin n'a jamais fait avancer les choses... Malheureusement (ou heureusement... ça dépend de qui se plaint !)
Je trouve légèrement excessif, cet "énervement" par rapport à la journée de la femme (même si sur le fond j'adhère) car ce qu'il faut y voir, c'est un symbole. Ce jour est plutôt une piqûre de rappel à mon sens.
Contre-exemple: Les Chrétiens fêtent noël une fois par an, mais je n'est pas pour ça qu'ils n'ont la foi qu'un jour dans l'année. Idem pour les anniversaires : Ce n'est pas parce qu'on nous souhaite (ou pas) notre anniv, qu'on ne pense à nous (ou pas) que ce jour...
Je me fais un peu l'avocat du diable, mais je voulais réagir à ce "trop de bons sentiments" qui pousse les filles à sortir de leur gonds alors que je pense que ce n'est pas le sujet...
Hélène, si tu arrives jusque là, je ne dis pas ça pour toi, j'ai d'ailleurs trouvé que ton billet était très logique. Mais c'est juste que le côté chienne de garde "paskecébiendemontrélécrodékonparledéfame" systématique me saoule un peu. Et surtout quand ça ne vient qu'en réponse à un stimuli provoqué par une personne impliquée.
Pour conclure, je dirais que cette journée de La Femme n'est pas spécifiquement une fête mais plutôt une commémoration. Qu'elle ne devrait pas exister certes, mais à nous, les femmes, de faire que chaque jour soit notre jour !
Et stop au grognements et aux gémissements : ça ne nous aide pas à nous faire prendre au sérieux tout juste à ce qu'on nous confonde avec des chiennes (tout court !)
PS : L'image (Jessica Rabbit pour les incultes) me paraissait bien choisie pour illustrer ce billet. N'est-elle pas la représentation de la femme parfaite ?! (2° degré hein !)